Henri Du Mont
Baroque
né en 1610 à Looz, près de Tongres
mort le 8 mai 1684 à Paris
Qui est-ce ?
Son nom est une traduction du Wallon : De Thier = Du Mont. 
Vers 1613, sa famille s'installe à Maastricht, ou il reçoit son éducation musicale. 
En 1621, avec son frère Lambert, il entre dans les choeurs de la Onze-Lieve-Vrouwekerk. Il étudie l'orgue (son frère le basson), et continue ses études au collège des jésuites. 
 En 1629, il est nommé organiste. Il suit les activités musicales de la cathédrale Saint-Lambert à Liège. 
1638, il «disparaît» de Maastricht et réapparaît à Paris sous le nom de Du Mont en 1643, comme organiste de Saint-Paul à Paris, dans le quartier du Marais. 
 En 1647 il obtient la nationalité française. En 1652, il est claveciniste du duc d'Anjou. La même année il publie ses Cantica sacra cum vocibus tum instumentis modulata, dans lequel il prétend à tort être le premier à avoir employé la basse continue. 
Entre 1652 et 1681, 114 petits motets sont publiés dans 5 collections. En 1653, il retourne quelques temps à Maastricht et s'y marie avec la fille du bourgmestre de Mastricht, Mechthilde Loyens. De ces années date sa correspondance avec Constantijn Huygens. 
En 1657, il publie ses Meslanges, recueil de musique profane et religieuse. 
En 1660; il est organiste de la reine, en 1662, il est claveciniste de la reine, et en 1663, maître de musique à la chapelle royale (pour 1 quartier). La même année il publie ses Airs à quatre parties (paraphrases des psaumes). 
En 1667, il est nommé abbé de Notre-Dame de Silly-en-Gouffern (Alençon). En 1668 il y est sous-maître, puis compositeur. En 1669, il publie 5 Messes en plain-chant. 
En 1673, il est nommé maître de musique de la reine. En 1676, il reçoit le bénéfice d'un canonicat à St.-Servatius de Maastricht.